👕 L’élégance du Cactus
A priori, nos lecteurs ont plutôt tendance à laisser les articles en soldes dans les rayons. Un geste individuel, mais un signal collectif : certes le T-shirt de 2025 a déjà été produit donc acheté ou pas son impact est là, mais par contre, si on le laisse dans le rayon, peut être que la production sera réduite en 2026...
Mais avec ou sans promotions, voici nos recommandations pour limiter l’empreinte CO₂e de votre garde-robe — sans sacrifier le style :
😙 Le plus important : acheter seulement ce dont on a vraiment besoin
Ce n’est pas toujours facile, mais la méthode BISOU peut vous y aider.
👖 Si vous avez besoin de vêtements :
🔁 La seconde main d’abord
Acheter d’occasion, c’est éviter la fabrication d’un vêtement neuf — donc l’extraction de ressources, la production textile, et une grande partie de l’impact CO₂e associé.
Eh oui, même avec le transport d’un colis Vinted, l’achat d’occasion reste nettement plus sobre.
👉 On vous explique tout ici : Vinted : entre impact positif et surconsommation.
🆕 En cas d’achat neuf, trois réflexes à avoir (par ordre d’importance) :
👌 1. Choisir des vêtements de qualité, intemporels, réparables
Des pièces qu’on aura plaisir à porter longtemps, et qui peuvent être réparées si besoin.
C’est aussi l’occasion de soutenir des marques engagées qui tentent de transformer l’industrie textile — comme LOOM, par exemple.
⚡ 2. Regarder le mix énergétique du pays de fabrication
Un t-shirt produit en France ou au Portugal aura une empreinte carbone bien plus faible qu’un équivalent venu du Bangladesh, d’Inde ou d’Indonésie — à cause de leur mix électrique très carboné.
👉 Pour comparer l’intensité carbone des pays producteurs : Electricity Map.
🧶 3. Choisir les bonnes matières
Le coton bio n’émet pas forcément beaucoup moins de CO₂e mais il est nettement moins polluant que le coton conventionnel, qui utilise beaucoup de pesticides (en particulier des insecticides).
Le coton recyclé, lui, émet environ deux fois moins que le coton vierge… mais il est souvent moins résistant, car ses fibres sont plus courtes. Il peut donc être pertinent pour certains usages, mais pas pour tout.
❌ Fast fashion : à éviter au maximum
Les marques d’ultra fast-fashion comme Shein ou Temu, c’est le cocktail toxique pour la planète :
✖ Production en Chine, au mix électrique très carboné
✖ Transport aérien massif
✖ Conditions sociales extrêmement dégradées
Et ne vous y trompez pas : des marques comme Zara ou H&M poussent aussi à la surconsommation…
✅ En résumé
Il n’est évidemment pas interdit de se faire plaisir — mais quelques bons “basiques” de bonne qualité et bien coupés sont souvent un meilleur investissement style que des kilos de fast fashion. Une fois de plus “moins et mieux” allège le budget côté euros comme CO₂e - en 2 mots “frugality is the new cool”.